Lecture : le jour où Anita envoya tout balader

J'aurais voulu ne pas quitter Anita, Lukas, Emma, Pia... et les autres. J'aurais aimé les rejoindre à Karlskrona en Suède, être la serveuse du "Réchaud à alcool" pour partager ces moments de vies.
J'ai apprécié le "tournant de vie" que Anita a décidé de prendre à 38 ans.
J'ai apprécié sa vie, sa petite ville, ses amies et amis si proches et sincères, les leçons de moto (qui m'ont rappelé les miennes), les paysages décrits et la fête de la ville.
Et bien sûr... Lukas ;) Car j'ai eu la chance de découvrir ce roman en l'écoutant et la narratrice était une véritable conteuse, Marie Bouvier : ses intonations de voix, accentuées différemment selon les personnages et les situations. Cela m'a fait entrer encore plus dans le roman et, bien évidemment, même si c'est "une" narratrice, elle a su faire en sorte que l'on tombe sous le charme et la gentillesse de Lukas.
Bref, une histoire qui fait du bien. Un roman de Katarina Bivald, dont j'ai déjà lu et fort apprécié "La bibliothèque des cœurs cabossés.
Je lui donne un 10/10.
4ème de couverture :
L’été de ses 18 ans, Anita Grankvist s’était fixé trois objectifs dans la vie : apprendre à conduire une moto, acheter une maison et devenir complètement indépendante. Presque vingt ans plus tard, Anita est certes indépendante, mais n’a toujours pas réalisé ses deux autres rêves. Elle mène une petite vie tranquille, seule avec sa fille, et travaille au supermarché local. Le départ d’Emma pour l’université va bouleverser ce quotidien un peu plan-plan. Anita réalise qu’elle va devoir gérer quelque chose qui lui a cruellement manqué ces deux dernières décennies : du temps libre. Qu’à cela ne tienne, Anita commence à prendre des leçons de moto, se lance dans un projet impossible, apprend à connaître sa mère légèrement sénile, et tombe follement amoureuse. Finalement, n’est-ce pas merveilleux de réaliser ses rêves d’adolescence à l’approche de la quarantaine ?