Lecture : Tenir sa langue de Polina Panassenko
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Conseillée, je tenais à me plonger dans cette histoire réellement atypique « perdre son prénom ».
J’aurais toutefois dû lire par deux fois la 4ème de couverture.
En effet, je m’attendais plus à un démêlé autour de la procédure pour tenter de récupérer son prénom. Mais c’est surtout l’histoire de Paulina : sa vie entre la France et l’URSS. Même si on sourit de certaines situations, on partage sa vie d’enfant et ses souvenirs, je n’ai pas réussi à accrocher et cela m’a beaucoup gênée et m’a amenée à une déception. Il faut donc le lire dans cette optique.
Je lui donne un 7,5/10
4ème de couverture :
« Ce que je veux moi, c'est porter le prénom que j'ai reçu à la naissance. Sans le cacher, sans le maquiller, sans le modifier. Sans en avoir peur. » Elle est née Polina, en France elle devient Pauline. Quelques lettres et tout change. A son arrivée, enfant, à Saint-Étienne, au lendemain de la chute de l'URSS, elle se dédouble : Polina à la maison, Pauline à l'école. Vingt ans plus tard, elle vit à Montreuil. Elle a rendez-vous au tribunal de Bobigny pour tenter de récupérer son prénom. Ce premier roman est construit autour d'une vie entre deux langues et deux pays. D'un côté, la Russie de l'enfance, celle de la datcha, de l'appartement communautaire où les générations se mélangent, celles des grands-parents inoubliables et de Tiotia Nina. De l'autre, la France, celle de la maternelchik, des mots qu'il faut conquérir et des Minikeums. Drôle, tendre, frondeur, "Tenir sa langue" révèle une voix hors du commun.