78 articles avec bretagne historique

Une santé très précaire l'empêche de faire carrière dans l'enseignement.

Excellent bretonnant, François Vallée collabore à plusieurs journaux dont il assure l'animation, comme "Kroaz ar Vretoned" et participe à toutes les activités culturelles bretonnes de son temps.

En 1898, il contribue à la fondation de l'Union régionaliste bretonne.

En 1899, il se rend à Cardiff au "Gorsedd" des bardes et y reçoit l'investiture bardique sous le nom de barde Abhervé.

Il consacre dès lors son existence à l'enseignement à distance du breton sous toutes ses formes : il publie un cours de langue bretonne en 40 leçons qui connaît un grand succès avec dix éditions (1902-1909), un grand "dictionnaire français-breton" en 1931, une grammaire, ainsi que de très nombreux manuels.

Il est reconnu comme un spécialiste incontesté de la langue bretonne et contribue beaucoup à sa diffusion.

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Victoire sur les Normands, 1er aout 939.

Cette bataille de Trans est l'un des épisodes les plus célèbres des combats qui se déroulère entre les Vikings et les Bretons pendant un long siècle en Bretagne.
Dès son retour de Grande-Bretagne, le duc Alain Barbetorte a gagné, en 937 une première victoire à Nantes qui ne permet pas cependant de libérer entièrement la Bretagne des Normands.

Le 1er août 939, avec l'aide de Juhel Béranger, comte de Rennes, il défait à Trans, près de Dol, une armée Viking retranchée dans un camp.

Cette victoire est ensuite consolidée à Dol et à Plourivo en 944.

Les victoires d'Alain Barbetorte furent décisives.

En éloignant le péril scandinave, elles marquent un tournant important de l'histoire de la Bretagne.

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Les Osismes font partie des "peuples de la mer" (Phéaciens) cités par les anciens auteurs.
Leur existence est attestée vers 1100 avant JC.

Ils occupent tout l'espace littoral au nord de l'Armorique, face à la Grande-Bretagne, avec pour seule limite à l'ouest et au sud le territoire des Vénètes ; comme eux, ils vivent de la mer et du commerce.
Rien d'étonnant à ce que leurs principales cités aient été des ports, comme Brest, Le Conquet, Ploudalmézeau, l'Aberwarc'h, Plouescat, Carantec, Plestin, Lannion (Le Yaudet), Plougrescant, Paimpol, Saint-Quay, Binic ...
Mais ils disposent aussi de bases arrières, comme Landivisiau, Plounéventer (Kerilien) et la Roche-Derrien, et plus à l'intérieur encore dans les monts d'Arrée (Scrignac).

On a voulu faire de Carhaix leur capitale (Vorgium), ce qui est contesté à cause de la distance de la côte et surtout parce que la construction de Carhaix semble plutôt due aux Romains.

Les Osismes possédaient aussi d'importantes ressources minières (cuivre et fer) dans des sites comme Plestin, Loguivy-Plougras, Huelgoat, Carnoët.

Source photo : Wikipédia

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Agriculteur d'avant-garde, Jean Hénaff fait ses études au collège du Likès à Quimper.

En 1907, il fonde à Pouldreuzic une usine qui évite aux agriculteurs d'aller livrer petits pois et haricots verts aux usines de Quimper et de Pont-Labbé.
En 1914, Jean Hénaff commence à faire du paté de porc pour atténuer le caractère saisonnier des 80 emplois de son entreprise.

Ce pâté, très apprécié dans la composition duquel entre du jambon et dont l'assaisonnement est gardé secret, acquiert une réputation internationale.
Il joue un rôle moteur dans le développement de l'industrie alimentaire bretonne.

A partir de 1925, bien secondé par trois de ses fils, Jean Hénaff peut se consacrer à sa ville de Pouldreuzic, dont il est devenu maire.

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Après des études de bio-physiologie à Lyon, Jean Epstein devient assistant de laboratoire chez Lumière et découvre le cinéma.
Lié à Cendrars puis à Delluc, il écrit sur l'art cinématrographique avant même d'avoir tenu une caméra.
Après de nombreuses oeuvres marquées par l'expressionnisme allemand dans les années 1920, il trouve sa voie en découvrant la Bretagne.

Désormais, le documentaire est son moyen d'expression, et les îles du Ponant sa source d'inspiration :
- "Finis Terrae" en 1929, tourné à Ouessant
- "Mor-Vran" en 1930, tourné à Sein
- "Lor des mers" en 1932, tourné à Hoëdic,
- "Le Tempestaire" en 1947, tourné à Belle-Île.

Les îles servent également de décors à ses deux seuls romans :

- "L'Or des mers" en 1932, situé à Ouessant,

- "Les Recteurs et la sirène" en 1934, situé à l'île-aux-moines.

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Héroïne populaire dont les exploits ont profondément marqué toute la haute Cornouaille au XVIIIème siècle.
Née de parents pauvres, mais, dit-on, d'un père noble, elle passe dès sa jeunesse, au Faouët et à Port-Louis, pour une intrépide effrontée.

Secrètement mariée à Henri Pezron, un petit noble dont elle a une fille, elle organise une bande à Persquen, la "Compagnie Finefont", avec laquelle elle écume toute la région.
Ses victimes sont uniquement des "étrangers" ou des riches marchands, cueillis au retour des pardons où ils viennent pour affaires.
Les pauvres voisins sont épargnés et reçoivent des "intersignes" qui leur assurent protection.
On la signale à Carhaix, Huelgoat, Rostrenen, Callac, Gourin, Châteaulin, Quimper ...

Arrêtée à plusieurs reprises, Marion du Faouët est chaque fois libérée par des interventions secrètes, ou en s'évadant.
Mais, en 1746, son mari est pris et pendu.
Elle-même échappe de peu au châtiment.
Ses activités reprennent, mais, reconnue à Nantes, elle est de nouveau arrêtée et ramenée à Quimper, où elle est torturée et pendue sans avoir avoué ... ni jamais versé une goutte de sang !

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